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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 09:06


Toujours parmi les auteurs étrangers, je viens de lire ce livre

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Il conduisait une des charrues avec les chevaux haimiens et les guides pendaients sur sa nuque en une longue boucle. Vihtori marchait derrière l'autre charrue. Ce fut un moment solennel quand les deux laboureurs crièrent ensemble: " Hue ! " et ouvrirent le premier sillon.
Les chevaux savoyens de Vihtori, inaccoutumés à la lourde charrue d'acier, se montrèrent tout de suite indociles. On l'avait prévu et, pour plus de sûreté, Kalle était chargé de mener les chevaux par les mors, bien que ce fût un affront pour un laboureur.  Mais cela ne servit à rien. Les chevaux tiraient inégalement, par saccades, et regimbaient. Uutela arrêta son attelage. 
- Je l'avais deviné, je l'avais bien deviné, dit-il avec bonhomie. Allons, ne vous découragez pas les enfants. Ils se calmeront bien quand ils sentiront une poigne d'homme.
Puis il se remit au travail, sans que ce petit accroc eût réussi à gâcher cet instant unique.
Le sol était assez fortement gelé et couvert de quelques pouces de neige. mais ce n'en était que plus excitant, de devoir ainsi lutter contre l'hiver et le froid. La charrue tremblait, mais le sillon se couchait et la neige volait. les chevaux commençaient à fumer, ce qui ajoutait encore à la beauté du tableau: la grandeur des champs finlandais où marche le laboureur, tel un roi, les rênes lui retombant sur la nuque comme l'insigne du pouvoir; où les chevaux se tendent en avant, comme des aigles sur un blason, et plantent solidement leurs sabots dans le sein déchiré de la terre. Et ce fut encore plus beau, lorsque le jour blanchit et que les sillons d'un noir luisant s'étalèrent, plantureux, entre les champs morts sous la neige.

Ce livre est considéré comme son chef d'oeuvre mais Olivier Barrot vous en parlera mieux que moi
ici

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 06:03


de Maria Angels Anglada

A la bibliothèque la littérature étrangère est à l'honneur jusqu'au mois de Mai

J'ai choisi cet auteur catalan récompensé par le prix Josep Pla en 1978 et le prix Lletra d'Or en 1985

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Auschwitz. 1944. Les privations et les coups. Les humiliations s'enchaînent, les hommes traités comme des chiens, n'existent aux yeux de leurs persécuteurs que comme de la main d'oeuvre pas chère. Un prisonnier juif, Daniel y lutte pour la survie de son âme. Surprenant un concert organisé par Sauckel, le commandant du camp, Daniel révèle son talent de luthier pour sauver son ami Bronislaw, violoniste de génie accusé à tort d'avoir joué faux. Il va alors être mis à l'épreuve et devoir construire un violon imitant le son d'un Stradivarius, comprenant vite que de cet instrument dépend leur salut ...
Composant un mélange subtil entre réalité et fiction, des documents historiques - lettres, rapports- viennent interrompre le récit à la manière de pauses glaçantes.
Dans la tradition littéraire d'un primo Levi, l'auteur mène une danse effroyable entre l'horreur de la barbarie et le sublime de la musique.
Ou l'art comme possibilité de faire vivre la mémoire

Émouvant, à lire absolument

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 09:50



de Rosamunde Pilcher


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Jane March, orpheline de mère, vit aux Etats Unis avec son père, mais l'Ecosse hante ses souvenirs. Une visite impromptue du notaire de sa grand mère précipite son retour dans les Highlands, où elle retrouve son cousin Sinclair, qu'elle a toujours aimé

Dans cette même région, la belle Victoria Bradshaw vient retrouver l'homme qui l'a déçue deux ans auparavant et qui la supplie maintenant de vivre à nouveau avec lui ...

Pour Flora, qui a découvert l'existence de sa soeur jumelle Rose, ce pays est un lieu de mensonges et de révélations.

En renouant avec leur enfance ou le passé, dans cette lointaine contrée sauvage baignée par les lochs solitaires, ces trois femmes sauront-elles trouver le secret de la sérénité et du bonheur ?

Je voyage en lisant et en visitant ce site
http://www.geo.fr/

Un exemple de fond d'écran que vous pouvez trouver sur le site

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Je rêve en voyant ces photos

Je vous souhaite une bonne promenade

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 07:27

d'André Corban



Nous sommes en 1962 dans une magnifique bourgade nommée Salles au coeur du Beaujolais. En ce lieu pittoresque évoluent des personnages colorés, leur véridicité est dépeinte avec lucidité et tous ces acteurs sont embarqués dans de truculentes histoires et croquignolesques situations.

L'auteur laisse courir sa plume légèrement grivoise, parfois égrillarde et vous entraine avec malice dans certains secrets.

Voilà qu'un jour, le maitre charbonnier, un bel homme nommé Paul Planchard adoré par les femmes disparait. Quelques jours  après, le cadavre du Don juan est repêché en Saône ...

Le coeur du village se met à battre la chamade et la fièvre s'en empare. La contagion s'étend dans tout le Beaujolais, puis dans la France entière.

L'enquête va prendre une clochemerdine tournure

Une manière différente de découvrir cette région

Bonne lecture



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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 06:49

Je n'ai pas brodé une seule croix ces derniers jours , la cause:la canicule

Mais j'ai lu ce livre de Rosamunde Pilcher




1935. A quatorze ans, Judith Dunbar est seule. Ses parents sont à l'autre bout du monde, entre Colombo et Singapour. En Angleterre, son horizon se limite à son austère tante Louise chez qui elle passe ses vacances entre les longs mois de pensionnat. Heureusement, elle se lie d'amitié avec Loveday Carey-Lewis, une petite fille fantasque qui l'entraîne à Nancherrow, le beau domaine que possède sa famille en Cornouailles. Adoptée par les Carey-Lewis, Judith va y connaître les plus belles heures de son adolescence....

Première phrase:

L'école publique de Porthkerris se trouvait à mi-pente de la côte abrupte qui, partant du coeur de la petite ville, menait aux vastes étendues de lande désertique.

Bon samedi
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 07:48


Un vrai roman d'été facile à lire

L'histoire
: Quand on lui révèle que son cher époux, disparu dans un tragique accident, la trompait, Lamour Harrington se dit qu'il est temps d'arrêter de porter le deuil et de changer de vie.
Adieu Chicago et son job de paysagiste! Elle va retrouver la maison de son père à Amalfi, en Italie, où elle a passé son enfance. Sur place, les souvenirs affluent, bons et mauvais, comme cette nuit où John-Boy, son père, s'est noyé en mer dans de mystérieuses circonstances. Que s'est il vraiment passé ? Lamour connaîtra-t-elle un jour la vérité?
Heureusement, les flots de la méditerrannée, le romantisme échevelé de la côte almafitaine et le charme très latin de son voisin, le beau Lorenzo Pirata, vont venir mettre un peu de baume sur son coeur blessé

Première phrase
: Depuis deux ans je vis seule, sans même la compagnie d'un chien ou d'un chat pour troubler ma solitude. A en croire mon ami d'enfance Jammy Mortimer, je deviens bizarre.

Bonne lecture
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 08:00

Voilà mes dernières lectures






Tatiana Tolstoï, sur mon père


Dans les livres écrits sur mon père, les faits relatés sont en général exacts, mais, pour reprendre une expression dee notre Nicolas Gogol, il ny a rien de pire quune vérité qui ne soit pas vraie. En ma qualité de fille aînée, j'ai jugé qu'il m'appartenait de défendre la vérité.Je dois à la mémoire de mes parents de rompre aujourd'hui le silence. Douloureux devoir, certes car il me faut révéler bien des choses qui d'ordinaire, ne sortent pas du cercle intime d'une famille.


Première phrase: Par une nuit noire d'automne, le 28 octobre, à trois heures du matin, mon père quitta sa maison de Iasnaïa Poliana, où il était né et où il avait passé la plus grande partie de sa vie


Pour en savoir plus sur Iasnaïa Poliana vous pouvez visiter ce site


http://www.russie.net/russie/yasnaia_poliana.htm


                                                                     [arton11327-c3a1b.jpg]

David Cécil, Un portait de Jane Austen

Si les romans de Jane Austen (1775-1817) sont encore très lus et très vus quand ils sont portés à l'écran on ignore généralement tout de cette fille de pasteur qui a grandi dans une famille nombreuse issue de la gentry et qui , demeurée célibataire, a toujours vécu avec sa mère et sa soeur Cassandra. Elle écrivait très discrètement sur un coin de bureau et son premier roman publié, Raisons et sentiments, ne l'a été qu'en 1811, signé "d'une dame" parce qu'elle ne cherchait pas la célébrité.

Première phrase: De manière assez appropriée, c'est à l'occasion d'un séjour dans une maison de campagne du XVIIIeme siècle que je fis la connaissance de Jane Austen

Et si vous voulez en savoir plus sur Jane Austen
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jane_Austen
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 07:23

Bonjour,

Je viens de finir ce livre que j'ai beaucoup aimé. Il m'a fait découvrir l'histoire de ces enfants que je ne connaissais pas du tout.



Septembre 1950, Yvon Collin intègre la sixième de l'école d'Enfants de troupe de Billom, dans le Puy de Dôme, l'un des quatorze établissements scolaires français dont l'encadrement est assuré par des militaires.
L'auteur décrit la discipline, la rigueur de l'éducation mais aussi l'esprit de camaraderie et de solidarité forgé au fil de ces années

Maintenant , dans un tout autre registre je vais lire ce livre



Au XIX eme siècle, entre le Périgord et Paris, la passionnante ascension de Marie Antoinette, talentueuse couturière qui,  dans le tourbillon des villes et des débuts de la mode, n'aspire qu'à retrouver sa liberté, ses origines périgourdines et sa région natale.

Je vous en reparlerais plus tard, je sens que je vais adorer

Bonne journée

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